Fiches pratiques

Voici une présentation de nombreuses affections que l'on peut rencontrer chez le chien et le chat. N'hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire.

Intoxication au chocolat chez le chien

07/10/2017

  • Urgences

La molécule responsable de la toxicité du chocolat est la théobromine. Les premiers signes de toxicité peuvent apparaitre à partir de 20 mg/kg de théobromine. A la dose de 80 mg/kg de théobromine, l’ingestion peut conduire à la mort.

A partir de quelle quantité ingérée s’inquiéter?

La quantité de théobromine présente dans le chocolat dépend de sa teneur en cacao. De ce fait, le chocolat blanc sera moins toxique que le chocolat noir.

Environ 10 g de chocolat au lait et seulement 2 g de chocolat noir contiennent 20 mg de théobromine.

L’ingestion de 100g de chocolat au lait ou 20 g de chocolat noir pour un chien de 10 kg nécessite une prise en charge d’urgence.

En cas d’ingestion de chocolat blanc, le risque est minime. Cependant des troubles digestifs peuvent être présents.

Quels sont les signes cliniques?

Les premiers signes observés peuvent être une augmentation de la prise de boisson, des troubles digestifs, de l’abattement. Puis l'intoxication provoque des tremblements, des convulsions ainsi que l'apparition de troubles du rythme cardiaque. Les signes cliniques apparaissent dans les 2 à 12 heures suivant l’ingestion.

L’ingestion de chocolat peut être mortelle pour le chien.

Que faire en cas d’ingestion ?

Si l’ingestion a eu lieu il y a moins d’une heure, des vomissements peuvent être provoqués pour limiter l’absorption de la molécule. Du charbon activé peut être donné par la suite.

En cas de signes cliniques sévères, une hospitalisation est nécessaire afin de prendre en charge de manière spécifique les répercussions cliniques.

Il n’existe pas d’antidote spécifique !

Bibliographie

Veterinary toxicology. Tiwari RM, Sinha M. 2010. Oxford Book Company

Common question in veterinary toxicology. Bates N, Rawson-Harris P, Edwards N. Journal of Small Animal Practice. 2015. 56:298-306

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